Les mégatendances du système de santé suisse
Rapport des Emerging Health Care Leaders du PNR 74 sur cinq mégatendances qui pourraient influencer le système de santé en Suisse.
Un groupe de jeunes chercheurs et chercheuses du programme Emerging Health Care Leaders du PNR 74* a rédigé un rapport sur les mégatendances qui pourraient influencer le système de santé en Suisse dans le futur. Le rapport se concentre sur les cinq mégatendances suivantes et sur la manière dont celles-ci ont évolué dans le contexte de la pandémie du COVID-19:
- Changements sociodémographiques: Actuellement, on ne connaît pas encore l’impact de la pandémie du coronavirus sur les aspects sociodémographiques de la population, comme le vieillissement et la migration. Néanmoins, les décès annuels liés au COVID-19 actuellement signalés n'indiquent pas de changement pertinent à long terme pour le système de santé.
- Élargissement de la définition de la "santé": il est probable que la pandémie accélérera encore la tendance à l'identification de nouveaux groupes de patient-e-s, l’apparition d’entreprises technologiques sur le marché des soins de santé, ainsi que de nouvelles professions et de nouveaux domaines de recherche dans les des soins de santé.
- Autonomisation des patient-e-s / proches / utilisateurs des services des soins: La pandémie a renforcé le rôle des patient-e-s bien informé-e-s et autonomes et vu la grande disponibilité des informations sur la santé marquera encore davantage la future relation médecin-patient.
- La numérisation des systèmes de santé: La pandémie a donné un nouvel élan à la numérisation. Également le débat autour des questions d’utilisation, de protection et d'interopérabilité des données digitales restent d’actualité.
- Émergence de nouveaux modèles de soins: la pandémie a renforcé de nouvelles formes d'interaction entre patient-e-s et professionnel-e-s de la santé, les soins intégrés et la collaboration interprofessionnelle, ainsi que l'importance des soins de santé primaires dans leur ensemble.
L’article original sera soumis à la revue Public Health Reviews.* Michael Deml, Katharina Jungo, Maud Maessen, Andrea Martani and Agne Ulyte